mardi 30 juin 2009

Jalouse? Jamais.

Comme Isabelle Adjani, elle se la joue pretty & mystery
Comme Carrie Bradshaw, elle met des talons pour faire son show
Comme Adriana, elle a des jambes qui font wouah
Comme Dita Von Teese, ses lèvres ourlées de rouge font « cheese »
Comme les sœurs Olsen, elle a une peau de bébé bien saine
Comme Jennifer Aniston, elle a un hâle d’amazone
Comme Eva Mendes, elle a un corps de déesse
Comme Scarlett, elle a une voix grave because trop de cigarettes
Comme Charlize Theron, elle collectionne les hommes
Comme Camelia-Jordana, elle a les lunettes que tout le monde a
Comme Rachida Dati, elle a un Blackberry
Comme Carla, elle a un sac Prada
Comme elle m’énerve la stagiaire de 15 ans et des poussières !

Mais comme c’est dommage de ne pas vivre avec son âge…

Mathilde L.

vendredi 3 avril 2009

Promenons nous dans les bois pendant que le renard n'y est pas...


Rira bien qui rira le dernier. Dernier d'une race en voie d'extinction: le renard. Renard rusé, renard flatteur mais surtout renard menteur. Un menteur qui fait peur aux petits comme aux grands. Grand mystère que celui qui entoure Arsène Le Rigoleur. Il fait tout sauf rire Arsène. Arsène ou l'art d'entrer en scène. Scènes de la vie quotidienne. Un quotidien ennuyeux. C'est l'ennui qui pousse à faire des bêtises. Dans bêtise il y a bête. Bête sauvage ou bête humaine? Quand l'humain quitte le corps...Des corps qui s'entassent dans la campagne. Campagne bretonne tantôt paisible, tantôt nuisible. Le Rigoleur nuit à la vie. Plein de vie le petit Louis, mais pour combien de temps? Deux temps, trois mouvements et hop la respiration s'arrête. Arrêt de mort signé pour ceux qui croisent la route du renard. Un renard plus noir que celui du Petit Prince. Prince de sa tanière mais pas maître de l'Univers. Un univers populaire qui intrigue. Une intrigue bien plus complexe qu'il n'y paraît. Tout dans le paraître, rien dans l'être. Un être trompeur car trompé. Ne vous y trompez pas, ce livre est aussi rusé que son sujet.
Mathilde L.

mercredi 4 février 2009

Fric and The City

Depuis hier I'm in a New York sate of mind. Je prends les voitures de la poste pour des yellow cabs, la Tour Montparnasse pour l'Empire State Building et moi je me prends pour Carrie Bradshaw. Hier c'était la réunion d'information concernant la poursuite d'études à NYC l'année prochaine. Chaussée de mes Manolo et munie de mon petit carnet Balenciaga j'étais prête à noter toutes les adresses utiles, les bons plans logement (et shopping), le nom de mes futurs profs, la station de métro pour l'école, le nombre de Starbucks à proximité de l'école, the hot spot for a girls night out, le nom du contact pour un stage chez Elle US, le nombre de jours de vacances, l'adresse du coiffeur de Gwyneth Paltrow, les livres à acheter pour les cours, le poids maximum autorisé pour les bagages, enfin bref tout ce dont j'aurais besoin pour faciliter mon installation au pays de Carrie.
Je me voyais déjà vêtue de ma toge en satin bleu, mon diplôme à la main, en train de lancer mon chapeau dans les airs lors de la cérémonie de "graduation" (et ainsi rendre jalouses toutes mes copines fan de ces navets américains dans lesquels on trouve toujours une scène de lancer de chapeaux).
Bref, la Big Apple je la croquais déjà à pleines dents.
Et puis, ça doit être à cause de la crise économique actuelle, ils se sont sentis obligés de nous parler argent, budget, finances, prêt étudiant, blablablabla. C'est à ce moment que j'ai ressenti la barrière de la langue. Impossible de traduire "Tuition fee per academic year: 23000$". Donnez moi un Shakespeare et je vous traduis tout, y compris les didascalies, mais là allez savoir pourquoi la traduction ne s'est pas effectuée dans ma tête. Tout ce que je sais c'est que le chiffre fait un peu moins peur en euros. Le rêve américain a un prix et malgré les soldes il n'y a pas de deuxième démarque!
But if He can so can I!

Mathilde

lundi 15 décembre 2008

Partiellement Heureuse

Pourquoi quand tout va bien faut-il qu'il y ait toujours quelque chose qui n'aille pas? Un petit rien du tout qui vient tout gâcher quant tout était presque parfait: des frites froides alors que le BigMac était à point, de la pluie alors que mon brushing était bien lisse, des rues pavées alors que je suis perchée à 8cm du sol, des températures polaires alors que je m'étais décidée à aller courir, un compte en banque vide alors que je voulais (me) faire de beaux cadeaux de Noël, des goûts de luxe alors que je ne suis qu'une petite étudiante, le réveil qui se déclenche alors que j'étais en train de me la couler douce aux Bahamas, une boulangerie en bas de chez moi alors que j'avais promis à mes fesses de faire attention, une tempête de neige qui m'oblige à mettre un masque alors que les photographes m'attendent en bas des pistes, un rhume carabiné qui me fait un nez d'ivrogne alors que j'ai des entretiens de stage, une interro surprise alors que la journée avait bien commencé, un dérèglement dermatologique hormonal alors que j'ai une soirée à la fin de la semaine, un site de téléchargement qui rame alors que je meure d'envie de savoir avec qui le Dr Sheperd a passé la nuit, le téléphone qui sonne alors que j'ai le visage figé par un masque à l'argile, une grève de la Poste alors que mon ELLE devait arriver, des partiels alors que j'ai envie d'être en vacances...

Mathilde

jeudi 27 novembre 2008

Caprichieuse

Tel un bébé je boude à la moindre contrariété
Super têtue, je ne m'avoue jamais vaincue
Et s'il s'entête, je lui fais la tête
Un peu peste, ses copines me détestent
Ma mauvaise humeur, le rend parfois rêveur, 
D'un monde meilleur où je serais ailleurs!
Et c'est sans complexe que pour un rien je me vexe,
Le laissant perplexe
Que ce soit en conjugaison ou pour les tables de multiplication, 
J'ai toujours raison
A chaque repas, le menu,
C'est moi, c'est tout vu
Et pour le choix de la soirée cinéma
C'est encore moi, tant pis si ça ne lui plaît pas...
Sans que j'ai à hausser la voix il comprend quand ça ne va pas
Et que se taire il devra jusqu'à ce que je revienne dans ses bras
Un brin autoritaire mais jamais tortionnaire, 
Il sait qu'il risque l'enfer s'il ne me laisse pas faire
Et si mon égoïsme l'emporte parfois sur mon altruisme,
Je sais me montrer attentionnée le temps d'une soirée...
En échange d'un petit-déjeuner prêt à mon lever!
Et quand je me braque il craque
Et se demande pourquoi sur toutes ces filles,
Il n'en a pas pris une plus gentille
Et puis il réalise que tout compte fait,
Je suis quelqu'un de quasiment parfait!

J'ai bien conscience qu'il n'y a qu'à ses yeux que mes caprices sont de vrais délices...!


lundi 10 novembre 2008

Gilberte

Il m'arrive souvent de faire des blocages: sur les brocolis, sur un sac, sur une personne vraiment moche dans le métro, sur Hugh Grant, sur mon ordi... mais ce blocage là n'était pas prévu: mes yeux ont bloqué. Littéralement bloqué. Impossible de mater à droite à gauche derrière mes lunettes de soleil, de lever les yeux au ciel en cas de confrontation avec l'autorité parentale ou encore de baisser le regard en cas de "victoire" de cette même autorité parentale. Une horreur. 

J'ai d'abord cru que mon récent blocage obsessionnel sur une paire de Christian Louboutin avait peut-être pu dérégler mon système visuel. Il est vrai que à force de bloquer sur ces magnifiques semelles rouges à 400 euros je n'y voyais plus très clair. J'en ai donc parlé à mon ophtalmo: "vous avez bloqué sur Christian quiii? En tout cas on peut dire qu'il vous a sacrement tapé dans l'oeil ce Christian, votre vue est tombée à 1/10°!"
1/10 d'oeil, 1/10 du budget pour une paire de Louboutin sur mon compte, pour l'instant tout est normal: quand mes yeux voient du rouge, mon compte voit rouge. 

J'ai d'abord eu l'impression d'être dans un roman de Stendhal, mes yeux c'était un peu le rouge et le noir, puis dans un tableau de Soulages: c'était le noir total. Là c'était plus marrant. 
Si les ELLE s'empilaient sur ma table basse et le travail sur mon bureau, les questions elles se bousculaient dans ma tête. Je m'imaginais déjà aller chercher ma carte d'invalidité à la mairie : "Il y a des tarifs spéciaux pendant les soldes avenue Montaigne pour les non-voyants?" Ne jamais se laisser abattre, tel est mon mot d'ordre. Les parents eux, se consolaient en se disant que désormais ils trouveraient toujours de la place sur les parkings.

J'ai enchaîné les rendez-vous chez les médecins au rythme auquel j'avais l'habitude d'enchaîner les rendez-vous chez l'esthéticienne . Et une épilation intégrale coûte moins cher qu'un scanner intégral de la tête croyez moi. Si mon nerf optique laissait les médecins perplexes, mes nerfs eux, n'étaient pas loin de lâcher face à cette situation quelque peu complexe.
Et puis le jour où un médecin a évoqué la nécessité d' une ponction lombaire mes yeux, ces peureux, se sont débloqués. 

Quant à moi je suis toujours bloquée sur mes Louboutin mais cela ne m'empêche pas d'avancer (dans de moins jolies chaussures certes).

lundi 4 août 2008

Métro, boulot, D&Co...

Tous les soirs, après une dure journée de boulot, je file retrouver ma copine Valérie. Vous savez la blonde pulpeuse qui transforme un salon Fly en salon Ikea à coups de pinceaux et de blagues plus ou moins drôles...Si certaines filles (comme moi) passent leur temps à refaire le monde, Valérie, elle, passe son temps à refaire des maisons. Le tout manicurée et brushinguée. Ca c'est pareil que moi. Sauf que si Valérie a un pot de peinture sur la tête moi je l'ai dans les mains car je suis en plein emménagement!
Quand j'ai décidé de repeindre ma cuisine je me suis dit que j'allais me la jouer D&Co.
Pour jouer le rôle de Franck, le bras droit (voire les deux bras et les deux mains) de Valérie, j'ai fait appel au Roi Soleil. Comme d'après lui j'ai deux mains gauches, il me fallait bien une main droite. Et des bras musclés si possible (non je n'ai toujours pas repris le sport, je bosse moi).
Une fois l'équipe au complet, ne reste plus que la tenue de travail. Cette année c'est la mode de la combinaison, c'est parfait mon combishort Kookai (combinaison version été pour ceux qui ne parlent pas la langue) fera office de bleu de travail. Trop glam'. Mais un combishort à plat c'est moche, ça tasse, alors j'ajoute 8 cm à mes pieds ("Comme ça je pourrai atteindre le haut du carrelage chéri"). Je rajoute quelques bagues auxdoigts parce que Valérie, elle, ses mains elles brillent plus que les boules à facettes qu'elle installe dans tous les salons qu'elle refait maintenant.
Avant d'attaquer le ravalement de ma cuisine, je m'attaque au ravalement de ma tête...voilà je suis prête.
Lui: "Tu sors?"
Moi: "Bah non tu sais bien qu'on peint aujourd'hui"
Lui:"...."(regard condescendant)
Je regrette secrètement l'absence de caméra. J'ai bien demandé au Roi Soleil de prendre son camescope mais comme il est les deux mains du couple il a décrété qu'il ne pouvait pas tout faire:
peindre et filmer...Ah ces hommes incapables de faire deux choses à la fois!

C'est pas tout d'être belle il faut se mettre au boulot. 1ère étape: on colle du scotch le long du carrelage pour éviter que la peinture ne déborde sur les murs. A D&Co ils font ça d'un coup, moi il m'a fallu plein de petits bouts de scotch pour arriver à une ligne à peu près droite. Ensuite on dégage les angles puis on peint!
Au fur et à mesure que le mur devient rouge (normal) mes mains, mes cheveux, mon nez, mes vêtements se mettent à rougir eux aussi (pas normal). Je préfère alors laisser faire le Roi Soleil. Je délégue. En gros j'explique-ordonne-, je montre-aboie-, je dis -crie- quoi faire, comment-bien- le faire etc...le tout assise sur mon canapé rouge (lui c'est normal), un Biba à la main, un thé dans l'autre. "Fais comme ça, rajoutes-en un peu en haut à droite, il y a une trace de pinceau là, fais attention à ne pas déborder, t'es sûr qu'il faut le passer dans ce sens le pinceau? Mais pourquoi tu fais comme ça? Ne laisse surtout pas de poils sur le mur, ça se voit trop avec de la laque, voilà là c'est bien, on va laisser sécher et je verrais s'il faut qu'on (tu) fasse une seconde couche..."VLAM. La porte claque. Le Roi Soleil a tiré sa révérence.
Je lui en ai peut-être fait voir de toutes les couleurs mais au moins mon mur est rouge!

En fait je sais comment elle fait Valérie pour ne pas se salir: elle délègue (d'où Délégue&Co). Et je suis sûre que sur M6 ils coupent au montage toutes les scènes dans lesquelles Valérie ne fait rien et laisse faire les autres ainsi que les scènes de rupture quotidiennes avec son Frankie.

PS: Comme le roi soleil avait faim il a bien été obligé de revenir mais comme il était HORS DE QUESTION de cuisiner dans ma cuisine toute belle pour ne pas l'abîmer, il a du m'inviter au resto...Décidemment je suis résolument fan de D&Co!

lundi 12 mai 2008

dimanche 11 mai 2008

Grande Enfant

Si 20 ans rime avec insouciance, indépendance et sorties à outrance, c'est un âge qui rime aussi avec questionnement, épanouissement et parents.
Parce qu'on grandit mais qu'à leurs yeux on restera toujours petits, parce qu'on aime leur dire non alors qu'au fond on sait bien qu'ils ont raison, parce qu'on a envie de vivre sa vie mais que surtout ils en fassent toujours partie, parce qu'on leur pose parfois problème mais que malgré tout ils nous aiment, parce qu'on cherche à s'affirmer mais sans jamais vouloir les blesser, parce que la cuisine étudiante c'est pas aussi bon que les petits-plats maison, parce qu'on se la joue fille mature mais que c'est toujours à papa qu'appartient la voiture, parce que sans parents ça serait pas marrant, parce que la confiance que l'on perd parfois en nous, eux la garde toujours pour nous, parce qu'ils sont passés là avant et qu'ils peuvent nous dire comment, parce qu'ils sont deux et qu'on ne serait rien sans eux, parce qu'ils sont parfois chiants mais que c'est pour notre bon développement, parce qu'être parent c'est pas toujours évident et qu'il faut leur en être reconnaissant, parce que je les aime et qu'un WE avec eux me rappelle que j'ai toujours besoin de mes "vieux"!

lundi 21 avril 2008

Erasmode

Depuis mon départ, pas un jour ne se passe sans que je ne maudisse Ryanair. Ryanair et leur stupide règle des 15 kilos maximum de bagages! Cette réglementation est la preuve que la personne à la tête de Ryanair n'est certainement pas une femme, sinon elle saurait qu'il est impossible de faire tenir une penderie dans une valise de 15 kilos. Pas la mienne en tous cas. Il y a de la mysoginie dans l'air chez Ryanair...
Si la séparation avec les proches n'a pas été facile, la séparation d'avec mes sacs, stilettos et autres objets indispensables à mon bien-être a été encore plus difficile. Dire que j'ai du préférer un sac H&M à mon Vuitton, une paire de Moon Boots à mes vertigineux escarpins et une doudoune à mon trench...Karl me tuerait s'il savait cela. Ici c'est sweat Gap, jean et Converses, même en soirée. Un cauchemar pour ma féminité.
Le sort fut le même pour ma mini trousse de toilette qui pour le coup ressemble vraiment à une trousse de toilette et non plus à un vanity de commercial en cosmétiques ou à une "valise"-comme certains s'amusaient à me le faire remarquer lors de vacances passées ensemble et donc de salles de bains partagées...J'en connais une en France qui doit se croire chez Sephora tous les jours quand elle rentre dans sa (ma) salle de bains. Hélène, la fête est bientôt finie.
Lors de la préparation de ma valise, ma mère me répétait toutes les deux minutes: "Mathilde, tu pars en Erasmus, pas à un défilé de mode". Heureusement le défilé de mode je le vois dans mon ELLE -réexpédié vers la Suède toutes les semaines par ma maman chérie- et tant pis si à mon retour je dois payer des millions en kilos supplémentaires pour rapporter ma précieuse collection en France.
Ryanair peut me faire descendre de mes talons mais il ne m'empêchera pas d'avoir ma dose de féminité hebdomadaire!

PS: Papa, maman, il serait peut-être judicieux -et plus raisonnable financièrement- de prévoir une valise supplémentaire lors de votre visite, histoire de commencer le rappatriement de mes (f)utiles lectures...