mercredi 4 février 2009

Fric and The City

Depuis hier I'm in a New York sate of mind. Je prends les voitures de la poste pour des yellow cabs, la Tour Montparnasse pour l'Empire State Building et moi je me prends pour Carrie Bradshaw. Hier c'était la réunion d'information concernant la poursuite d'études à NYC l'année prochaine. Chaussée de mes Manolo et munie de mon petit carnet Balenciaga j'étais prête à noter toutes les adresses utiles, les bons plans logement (et shopping), le nom de mes futurs profs, la station de métro pour l'école, le nombre de Starbucks à proximité de l'école, the hot spot for a girls night out, le nom du contact pour un stage chez Elle US, le nombre de jours de vacances, l'adresse du coiffeur de Gwyneth Paltrow, les livres à acheter pour les cours, le poids maximum autorisé pour les bagages, enfin bref tout ce dont j'aurais besoin pour faciliter mon installation au pays de Carrie.
Je me voyais déjà vêtue de ma toge en satin bleu, mon diplôme à la main, en train de lancer mon chapeau dans les airs lors de la cérémonie de "graduation" (et ainsi rendre jalouses toutes mes copines fan de ces navets américains dans lesquels on trouve toujours une scène de lancer de chapeaux).
Bref, la Big Apple je la croquais déjà à pleines dents.
Et puis, ça doit être à cause de la crise économique actuelle, ils se sont sentis obligés de nous parler argent, budget, finances, prêt étudiant, blablablabla. C'est à ce moment que j'ai ressenti la barrière de la langue. Impossible de traduire "Tuition fee per academic year: 23000$". Donnez moi un Shakespeare et je vous traduis tout, y compris les didascalies, mais là allez savoir pourquoi la traduction ne s'est pas effectuée dans ma tête. Tout ce que je sais c'est que le chiffre fait un peu moins peur en euros. Le rêve américain a un prix et malgré les soldes il n'y a pas de deuxième démarque!
But if He can so can I!

Mathilde