Stage Beach.

Cet été pour moi ça ne sera pas "Sea, Sex and Sun" mais "Ti-pex and Pen". Pas de plage, mais un stage.

Vous vous dites: "Oh la pauvre! Pas de bikini, un jean c'est plus pratique mais pas aussi joli. Pas de crème solaire, mais des papiers à faire. Pas de coups de soleil, mais des coups de stress. Pas de paréo, mais un stylo. Pas de beau surfeur brésilien, mais du boulot dans un quotidien. Pas de grasse-mat' mais des horaires de diplomate. Pas de bronzette, mais des interviews à perpet'. Pas de destination exotique, c'est plutôt statique. Pas de sable, mais de l'air irrespirable. Pas de soirées pleines d'ivresse, mais des journées à lire la presse. Pas de tourisme, mais des cours de journalisme. Pas de mine radieuse, mais des heures de photocopieuse. Pas de peau dorée, mais douée pour servir le café... "

Et bien moi je me dis: Si pour réussir et pouvoir écrire, il faut que j'arrête de partir me faire rôtir sous le soleil d'Agadir , c'est avec plaisir!

Et puis, est-ce que avant que Mélissa ne soit sur M6 vous aviez déjà vu des photos d'elle en bikini? Non. Elle a attendu de réussir pour pouvoir partir. Alors si d'ici quelques années, vous me voyez "topless" en couverture de Voici, ne vous étonnez pas, c'est que j'aurais réussi.

©Mathilde L.

Veni, Vidi, Vomi

Maintenant que ma longue et tumultueuse relation avec Marcel est finie, je peux de nouveau partir à la quête non pas du graal mais du mâaale. Après une petite étude du marché masculin, je me suis dit qu'un médecin ça serait pas mal (financièrement, socialement, physiquement parlant). Après tout, moi aussi j'ai le droit à mon Dr McDreamy. Plutôt que d'hanter les couloirs des hôpitaux -que je déteste- à la recherche de mon futur médecin de mari, j'ai préféré me rendre à une de ces fameuses "soirées médecines" avec l'idée que l'alcool m'aiderait à surmonter ma peur de la blouse blanche.
J'embarque avec moi trois copines (déja casées of course, de façon à ce que j'ai plus de choix une fois sur place), mes bouteilles d'Energy Drink (histoire de ne pas m'endormir avant d'avoir trouvé mon petit docteur à moi) et puis le plus important:mon ticket d'entrée (10 euros le médecin, je trouve que c'est une bonne affaire en comparaison de tout ce qu'il m'offrira après nos épousailles).
La fête commençant à 20H30, j'avais choisi d'arriver 2heures plus tard- ayant calculé qu'à 22h30 une demande en mariage ne devrait plus effrayer un petit homme en blouse blanche bien alcoolisé. Malheureusement mon plan a rencontré quelques petits obstacles:

1. Apparemment je n'étais pas la seule à venir faire mon marché ce soir là, et comme pour les soldes, il y en a qui sont venues à la première heure histoire d'avoir le meilleur choix. En gros je me suis retrouvée avec les invendables: ceux qui ont re-re-re-râté leur première année et qui viennent se bourrer la gueule pour oublier qu'ils ont 22 ans et bac+0. Les McSteamy et Mc Dreamy en herbe, étaient, eux, bien occupés à réviser leur TD sur la reproduction dans les buissons...
2. L'open-bar était comment dire...plutôt....closed. Mes deux heures de marge furent un bien mauvais calcul de timing. "Si tu veux de l'alcool, tu n'as qu'à m'ouvrir les veines: la vodka coule à flot dans moi!!",me dit une jeune fille. Etant moi-même non-alcoolisée, son humour médicalement gore m'a fait moyen rire et j'ai refusé poliment son offre: "Euh, merci mais je préfererais boire dans un gobelet..."
3. Dépitée, je me suis lancée sur la piste de danse...médecine oblige, c'était pas du Bob Sinclar mais une...fanfare! Vous m'expliquerez comment on danse au son d'un trombone. Je quitte la piste et...Ok je ne veux pas savoir sur quoi je suis en train de marcher...eeewwwwww un tapis de vomi!!

Trop, c'est trop. J'ai appelé un taxi et je suis repartie...sans Mc Dreamy, ni mari. La prochaine fois je tenterai une soirée Polytechnique, ils doivent savoir se tenir, eux.

©Mathilde L.

Outside the sky is black in the middle of July...

Des paroles qui collent à la (triste) réalité météorologique...!

Gros coup de coeur pour Wax Tailor To Dry Up